Ville et biodiversité, un mariage heureux !
A l’occasion de la Journée de la Terre, le 22 avril, le Gérès organise ce jour-là à la Fabulerie à Marseille, une grande conférence débat dédiée à la biodiversité en ville, intitulée «Ville et biodiversité: un amour impossible?»
Créé en 1970, le Jour de la Terre est célébré chaque année le 22 avril à travers le monde. L’objectif demeure similaire. Il s’agit ainsi de faire rayonner des initiatives environnementales ce jour-là mais aussi les autres jours de l’année. Porté depuis 2021 en France par l’ONG le Geres, cet événement met l’accent cette année sur l’urgence de préserver la biodiversité. Un nouveau slogan «Biodiversité : ouvrons les yeux avant qu’il ne soit trop tard!» a ainsi été adopté.
Aux côtés de l’association Noé et du collectif Fada, le Gérès propose fort intelligemment une soirée dédiée à la biodiversité en ville. Cette soirée didactique, intitulée «Ville et biodiversité: un amour impossible?» et animée par Christine Matta, chargée de mobilisation au Geres, s’annonce indubitablement passionnante à bien des égards. L’ambition est tout d’abord de souligner l’importance de la biodiversité en milieu urbain, de faire le point sur la situation à Marseille, d’explorer les liens entre urbanisme et vivant et enfin de mettre en lumière les solutions fondées sur la nature.
Pour répondre à ces divers questions avec acuité, l’association a judicieusement sollicité le concours de plusieurs intervenants et en premier lieu Christine Juste, adjointe au maire de Marseille en charge de l’environnement, de la biodiversité terrestre et de l’animal dans la ville.
Plusieurs intervenants de renom viendront apporter leurs connaissances sur ce sujet avec tout d’abord Patricia Detry membre de France Nature Environnement, association de protection de la nature. Cette ingénieure au Céréma est une spécialiste des solutions fondées sur la nature. Par ailleurs Aurélie Jambon, responsable de mission biodiversité à l’association Noé, une ONG de préservation de la biodiversité, exposera sa vision. De plus, Laure Moreau, cofondatrice du GERM, association qui met le vivant au cœur de l’appropriation de l’espace public, contribuera avec un témoignage très pertinent. Enfin, le public bénéficiera de la participation judicieuse d’Olivier Rovellotti, fondateur de Natural Solutions, entreprise qui met la technologie au service de la biodiversité.
La soirée s’achèvera par une fresque géante de la biodiversité, animée par le collectif Fada. Cet atelier a pour objectif d’explorer les liens entre les écosystèmes, les pressions exercées par l’activité humaine et les leviers d’action pour protéger le vivant.
Jean-Pierre Enaut
